30.10.16

La « surprise d’octobre », tradition politique américaine

De 1968 à 2016, les dernières semaines de campagne ont souvent été marquées par des boules puantes, la sortie de cadavres oubliés dans des placards ou la survenue d’un événement qui vient bouleverser le cours du scrutin.
Le Monde.fr avec AFP | • Mis à jour le | Par

De 1968 jusqu’en 2016, les dernières semaines de campagne ont systématiquement été marquées par des boules puantes, la sortie de cadavres oubliés dans des placards ou la survenue d’un événement qui vient bouleverser le cours du scrutin.

A chaque élection présidentielle américaine, le dernier mois de la campagne est celui de tous les dangers, celui de la « surprise d’octobre ». Celle-ci se caractérise par un lâcher de boules puantes, la sortie de cadavres oubliés dans des placards ou la survenue d’un événement lié au hasard, ou délibérément orchestré, qui vient bouleverser le cours de l’élection.

La campagne de 2016 n’échappe pas à cette règle. Pour Donald Trump, il n’y a pas eu une, mais une brochette de « surprises d’octobre ». Il y a l’embarras du choix : ses propos obscènes sur les femmes, des femmes qui ont décidé de sortir de l’anonymat pour l’accuser d’agression sexuelle, la révélation concernant les impôts qu’il ne paie pas, les débats télévisés où il n’a pas brillé, ses propos sur les élections truquées, les sondages annonçant sa déroute dans des Etats traditionnellement républicains. Dans les sondages, le navire Trump a tangué, mais il n’a pas coulé, loin s’en faut, tant le candidat semble équipé d’une armure en Téflon.
Pour Hillary Clinton, octobre s’annonçait prometteur : elle a réussi à s’imposer dans les débats face à Donald Trump, les révélations WikiLeaks n’ont pas influencé les sondages qui lui prédisent la victoire.
Jusqu’à l’annonce, vendredi 28 octobre, par James Comey, le directeur du FBI, que l’agence fédérale allait rouvrir le dossier classé de la messagerie privée d’Hillary Clinton, après la découverte de nouveaux messages sur un ordinateur portable d’Huma Abedin – proche conseillère de la démocrate – et de son mari Anthony Weiner (dont elle s’est séparée) fait l’objet d’une enquête distincte pour l’envoi de messages à caractère sexuel à une mineure.

1968, 1980, 2000… : à chaque élection, ou presque, sa surprise

La « surprise d’octobre » ne date pas de cette année. C’est devenu une tradition dans l’élection présidentielle américaine.
L’expression est attribuée à William Casey, un assistant de Richard Nixon, candidat républicain opposé au vice-président démocrate Hubert Humphrey en 1968. Dans l’esprit de William Casey, la « surprise » aurait pris la forme d’un accord de paix négocié à la dernière minute avec le Nord-Vietnam, afin d’aider Hubert Humphrey à remporter l’élection. Richard Nixon torpilla cette initiative en promettant un support accru de la part des Etats-Unis au régime sud-vietnamien et remporta l’élection.
La « surprise » fit un retour lors de l’élection de Ronald Reagan en 1980. Le candidat républicain craignait une opération de dernière minute permettant la libération des 52 otages américains retenus à l’ambassade des Etats-Unis à Téhéran. L’Iran annonça, quelques jours avant le début du vote, que les otages seraient libérés après l’élection. Ils le furent quelques instants après que Ronald Reagan prêta serment, le 20 janvier 1981, ce qui alimenta les spéculations sur un accord secret.
Vingt ans plus tard, lors de l’élection de 2000 entre George W. Bush et Al Gore, Fox News rappela que, vingt-quatre ans plus tôt, le candidat républicain avait été arrêté dans le Maine alors qu’il conduisait « sous l’influence de l’alcool ». Karl Rove, le stratège de George W. Bush, estime que cette révélation « surprise » fit perdre cinq Etats au républicain et contribua au résultat serré qui nécessita éventuellement un recomptage en Floride.
En 2004, Oussama Ben Laden joua un rôle dans la campagne avec une vidéo dans laquelle il revendiquait le 11-Septembre et présentait le président George W. Bush comme son ennemi… renforçant au passage la stature du candidat républicain et facilitant son élection.
En 2012, la surprise eut lieu, une fois n’est pas coutume, en septembre, avec la diffusion de plusieurs vidéos dans lesquelles Mitt Romney, le candidat républicain, tenait des propos particulièrement durs contre les « 47 % d’assistés qui soutiennent Barack Obama, parce qu’ils dépendent de l’aide de l’Etat fédéral ». Cette vidéo est devenue un argument de campagne pour Barack Obama dans les swing states, le président sortant affirmant que lorsqu’on veut être élu président, on travaille pour tous les Américains, pas que pour quelques-uns. Quelques mois après sa défaite, Mitt Romney a reconnu que la vidéo avait passablement nui à sa campagne.
Pour Hillary Clinton et Donald Trump, il reste à évaluer l’impact de cette nouvelle investigation par le FBI. Le sondage ABC-Washington Post publié samedi montrait déjà un resserrement entre les deux candidats : la démocrate recueillant 47 % des intentions de vote contre 45 % pour Donald Trump, contre une avance de 12 points dans le même sondage pour la candidate, la semaine dernière.

25.10.16

Rinviato il ddl sul dimezzamento degli stipendi dei parlamentari proposto dal M5s. Quasi quasi divento "populista" anch'io!

Come nel gioco dell'oca con il rinvio in commissione si ricomincia da capo l'iter legislativo della legge.
Brutta gente siede in parlamento. Individui per lo più nullafacenti (politicamente parlando) che però non intendono rinunciare ai loro immeritati guadagni.
L'indennità dei parlamentari italiani (i danè chi ciapan! per dirla alla lombarda) è la più consistente d'Europa (e del mondo).
Scrive La Repubblica, che mi auguro documentata: 
"Quanto ci costa la "casta"? A noi italiani sicuramente di più rispetto ai cittadini degli altri paesi europei. I parlamentari di casa nostra, infatti, hanno gli stipendi più alti d’Europa. Un dato confermato da diversi studi condotti negli ultimi anni, dalla relazione della commissione Giovannini, presieduta dall’allora presidente dell’Istat, al dossier Ocse-Eurostat, a uno studio più recente dell’Economist basato su dati del Fondo Monetario Internazionale (Fmi). Più in dettaglio, un onorevole italiano guadagna in media sei volte e mezzo più di un elettore e porta a casa uno stipendio lordo mensile che, tra indennità parlamentare, diaria e rimborso di trasporto, supera i 16mila euro: il 60% in più rispetto alle media Ue. E anche i vitalizi fanno la differenza: da noi sono il triplo che altrove."
E ci offre una comparazione con le altre nazioni:
"ITALIA
La Camera ha 630 deputati. L'indennità parlamentare è di 10.435 euro lordi, che diventano 5.000 al netto di ritenute fiscali e previdenziali. Il rimborso spese per il soggiorno è di 3.503,11 euro. A questa somma vengono detratte 206 euro per ogni giorno di assenza quando si svolgono votazioni elettroniche. I deputati viaggiano gratis in autostrada, treno (prima classe), nave e aereo sul territorio nazionale. Per i trasferimenti in aeroporto c'è un rimborso: da 1.107 a 1.331 euro al mese a seconda della distanza dall'aeroporto. In più, 3.690 euro per il rapporto eletto-elettore, utilizzabile per lo stipendio dei collaboratori. 258 per le telefonate. 2.500 (per legislatura) di spese informatiche. Assegno di fine mandato: 46.814 euro per una legislatura, 140.443 per tre. Il vitalizio: 2.486 euro al mese dai 65 anni con un mandato, 4.973 euro dai 60 anni con due, 7.460 euro con tre.

Il Senato ha 315 senatori, che ricevono importi simili a quelli dei deputati. Un senatore ogni mese riceve 11.555 euro di indennità, 3.500 di diaria, 1.650 euro per i trasporti e 4.180 euro per le spese di rappresentanza.

FRANCIA
L'Assemblée nationale ha 577 deputati. L'indennità lorda è di 7.100 euro, 5.677 tolte le ritenute previdenziali, ma il netto varia in base all'imposta sul reddito. Alcuni parlamentari hanno a disposizione uffici doppi dove dormire, altri alloggiano in un residence a tariffa agevolata. Possono avere un prestito di 76mila euro al 2 per cento per comprare un appartamento. Libera circolazione ferroviaria, ma solo 40 viaggi aerei pagati fra il collegio e Parigi, e 6 fuori collegio. 6.400 euro al mese per spese relative al mandato. E 9.138 euro per la retribuzione di non più di cinque collaboratori, pagati dal deputato o direttamente dall'assemblea. Non hanno un assegno di fine mandato ma un sussidio di reinserimento, se disoccupati, per al massimo tre anni. Vitalizio di 1.200 euro per un mandato a partire dai 60 anni ora (e da 62 nel 2018), 2.400 per due.

GERMANIA
Il Bundestag ha 620 parlamentari. Indennità lorda di 7.668 euro, il netto varia in base all'imposta sul reddito. Non ci sono ritenute previdenziali. Contributo mensile di 3.984 euro per l'esercizio del mandato, con trattenute da 50 a 100 euro per i giorni di assenza (20 euro per malattia, nessuna trattenuta per maternità o figli malati). Libera circolazione ferroviaria, rimborso dei viaggi aerei nazionali nell'esercizio delle funzioni e con giustificativi di spesa. Tutti hanno un ufficio arredato nei palazzi del Bundestag, e la possibilità di spendere 1.000 euro al mese per gestirlo. Ogni deputato può assumere collaboratori a carico del Parlamento per un massimo di 14.712 euro. Nessun assegno di fine mandato ma un'indennità provvisoria per 18 mesi. Vitalizio a 67 anni, 961 euro lordi per 5 anni, 1.917 per dieci.

GRAN BRETAGNA
L'House of Commons ha 650 membri. L'indennità mensile lorda è di 6.350 euro, il netto varia, così come il contributo previdenziale. Come diaria si può richiedere un rimborso massimo mensile di 1.922 euro, di cui 1.680 per rimborso locazione. Chi preferisce l'albergo può spendere fino a 150 euro a notte. Sono rimborsati gli spostamenti in taxi e metropolitana (taxi solo dopo le 23) e i viaggi per l'esercizio delle funzioni solo in classe economica. 1.232 euro di rimborso per l'ufficio nel collegio, 1.004 euro per le spese. I collaboratori li paga un'agenzia per conto del Parlamento, fino a un massimo di 10.500 euro al mese. Al termine del mandato possono chiedere un rimborso di 47mila euro per spese connesse al completamento delle funzioni. Il vitalizio, dai 65 anni, varia in base ai contributi versati: 530 euro lordi per un mandato con il minimo, 794 euro con il massimo.

PAESI BASSI
LA Tweede Kamer (o Camera Bassa) è composta da 150 deputati. L’indennità mensile lorda è di 8.503 euro, la diaria prevede un massimo mensile di 1.636. Libera circolazione sui treni in prima classe. Se il parlamentare sceglie l’auto gli vengono rimborsati 37 centesimi al Km se non esistono mezzi pubblici alternativi. Se invece esistono, il rimborso sarà solo di 9 centesimi di euro al Km. Per le spese di segreteria e rappresentanza ha diritto ad altri 203 euro mensili.

BELGIO
La Camera dei rappresentanti conta 150 membri. L’indennità parlamentare mensile lorda è pari a 7.374 ma non è prevista nessuna diaria. Libera circolazione su treni, aerei, navi e in autostrada. Per le spese di rappresentanza è previsto un rimborso di 1.892 euro, che comprende però anche le spese telefoniche e la dotazione informatica. I collaboratori dei deputati sono dipendenti della Camera.

AUSTRIA
Il Consiglio nazionale austriaco ha 183 membri. L’indennità mensile è di 8.160 euro, più 489 euro di spese di rappresentanza che comprendono anche la diaria, le spese per i viaggi e per il telefono. I collaboratori sono dipendenti della Camera e guadagnano al massimo 2.387 lordi.

SPAGNA
Lo Congreso de los diputatos è composto da 350 membri. Gli onorevoli spagnoli sono all’ultimo posto nella classifica europea con un’indennità mensile lorda di 2.813 euro. L’indennità di residenza è di 1.832 euro per gli eletti fuori Madrid, 870 euro per gli eletti di Madrid. I rimborsi spese per i viaggi sono pari a 150 euro al giorno per l’estero e 120 euro per gli spostamenti interni.

PARLAMENTO EUROPEO
Il Parlamento europeo ha 736 deputati. L'indennità netta è di 6.200 euro, l'indennità di soggiorno di 304 euro ogni presenza. Documentandoli, i deputati possono farsi rimborsare i viaggi effettuati per raggiungere le sedi parlamentari. Ci sono anche indennità fisse basate su distanza e durata del viaggio. E 354 euro al mese di rimborso per viaggi al di fuori dello Stato di elezione per motivi diversi dalle riunioni ufficiali. Ci sono 4.299 euro mensili di rimborso spese generali (ufficio, telefono, informatica). E collaboratori pagati dal parlamento per un importo massimo di 19.709 euro. A fine mandato indennità (non cumulabile con pensioni o stipendi) da 6 a 24 mesi. Il vitalizio scatta a 63 anni, 1.392 euro per un mandato, 2.784 per due, 5.569 euro dai 20 anni in poi." (http://www.repubblica.it/politica/2016/10/24/news/stipendi_dei_parlamentari_confronto_fra_italia_ed_europa-150461196/)


Questi sono i dati e urlare al "populismo" dei "grillini" e l'arrampicarsi sugli specchi di tutti (destra, sinistra, centro) parlando d'altro per confutare l'inconfutabile, pur di non perdere privilegi, rende il gioco facile ai pentastellati e la dice lunga sull'impresentabilità di questo ceto politico.
Un ceto che si autospazza via, ma non lo capisce o, se lo capisce, probabilmente pensa che sia meglio intascare finché dura e poi "muoia Sansone con tutti i filistei".